
Cette pièce magnifique fait partie d’une trilogie écrite en 1761. Des œuvres de jeunesse dédiées au comte hongrois Paul Anton II Esterhazy qui l’avait engagé comme maître de chapelle. Elles seront créées, toutes les trois, lors du soirée musicale chez ce dernier. C’est lui, d’ailleurs, qui lui demandera d’écrire des partitions sur les différentes heures du jour ( matin, midi, soir). Il faut savoir que Haydn est entré au service des princes hongrois de cette famille en 1761. Il en a eu quatre : Paul Anton II – Nicolas Ier – Anton(son fils)- Nicolas II , auprès desquels il restera quasiment jusqu’à la fin de sa vie.
Haydn a écrit au total 106 symphonies. C’est un genre qui l’a occupé durant 40 ans de sa vie, et ce sont durant les années passées auprès des Esterhazy, qu’il a travaillé le plus sur ce genre instrumental.
Les symphonies de cet Opus sont, comme l’avait justement indiqué le musicologue Jean Peter Larsen » à la frontière entre le genre symphonie et le concerto grosso « . Ce sont des partitions inventives, brillantes, virtuoses, mystérieuses, éthérées, contrastées, somme toute assez modernes pourrait-on dire. Elles font preuve d’une grande maîtrise instrumentale et un rôle important a été donné aux instruments solistes.
Le Matin représente le lever du soleil, le jour qui s’annonce éclatant d’abord et qui continue, par la suite, sa course en douceur.






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