
Alessandro Marcello est issu d’une famille noble de Venise. Doué pour la musique (il jouait de nombreux instruments) mais tout aussi talentueux pour l’écriture, la peinture, le dessin, les mathématiques et la philosophie. C’est un peu un touche-à-tout qui réussissait tout ce qu’il entreprenait.
On ne peut pas dire qu’il ait composé énormément (quelques cantates et concertos), quelquefois même sous un autre nom, mais si il y a une œuvre qui se détache de toutes les autres c’est celle-ci. Durant un certain temps, la paternité a été attribuée injustement à son frère Benedetto, puis à Vivaldi, avant de la rendre à celui qui l’avait réellement écrite.
C’est une page pleine de finesse, souplesse, expressive, dans le style baroque italien, avec un Adagio qui reste un petit trésor d’émotion , et qui est la clé de son succès depuis le jour où Jean-Sébastien Bach, charmé par la partition, va décidé de donner sa version-clavier en l’arrangeant et l’ornementant superbement bien. Ce sera le Concerto BWV 974 après Alessandro Marcello.
Ce Concerto a été initialement prévu pour le hautbois, mais on peut la trouver en différents autres instruments : piano, violoncelle, flûte, guitare etc…. A noter que c’est généralement la partition revisitée de Bach qui est reprise, notamment l’Adagio, justement en raison des forts belles ornementations qu’il a apportées.






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