» Il y a les poèmes qu’on dérobe à l’aube pour tenir toute la journée.
Ceux qu’on ramasse au fond des ruelles où s’envasaient nos cauchemars.
Ceux qu’on dépoitraille pour leur aérer le cœur.
Ceux qu’on tanne comme de vieilles peaux luisantes.
Ceux qui s’érodent quand on les arrose.
Ceux qui se froissent quand on les touche.
Ceux qui se ressemblent et ne s’assemblent pas.
Ceux qui font semblant de venir nous sauver, quand rien ne le peut.
Nous le savons … Et nous écrivons quand même ! » Adeline BALDACCHINO (Femme de Lettres française et poétesse libertaire-Extrait de son recueil 13 poèmes composés le matin )






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