Tchaïkovsky a écrit six Symphonies à des époques différentes. Il est évident que pour les composer, il a mené un combat entre le musical et le psychologique. C’est en fait la personne tourmentée qu’il n’a cessé d’être tout au long de sa vie.
Celle présentée ce jour date de 1866, à l’époque où il était professeur au Conservatoire de Moscou. Elle sera revue et corrigée de nombreuses fois car il n’était jamais totalement satisfait de son travail. Il semblerait qu’elle lui ait donné beaucoup de mal. : « J’ai le nerfs complètement détraqués, ma symphonie n’avance pas. Je vais mourir bientôt, je le sais, avant même d’avoir achevé ma symphonie » écrivait-il à son frère Modeste.
Cette partition reste un petit miracle de beauté poétique, mystérieuse parfois, lumineuse aussi, lyrique, très » folklore russe » quand même, saupoudrée de légèreté et mélancolie. Il a souvent dit qu’il éprouvait une immense tendresse pour elle : » Même si elle demeure à bien des égards d’une immaturité évidente, elle a pourtant au bout du compte plus de substance et s’avère bien plus réussie que beaucoup de mes œuvres ultérieures «
Ci-dessous les deux premiers mouvements :





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