» Le cœur tremblant certains soirs
le voyageur immobile
rêve en silence des nuages
avant de se glisser
entre deux pages d’écriture
non pour le repos
mais pour prolonger
l’instant où tout s’arrête avec le jour
loin des années recluses
perdues en route avec le reste
dans l’éboulement infini du temps
où la vie accomplit
le miracle ordinaire
de ne rien savoir
de ce qui nous attend
et où nous irons plus tard … » Christophe MAHY (Poète français – Extrait de son recueil Au bout du compte)






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