» Macaron : mot d’origine obscure, attesté dans le Quart Livre de Rabelais en 1548-1552 vraisemblablement emprunté à l’italien dialectral maccarone ( pâte fine ) qui a donné macaroni. Signale un tout petit gâteau rond à base d’amande, de sucre et de blancs d’œufs, dont certains historiens disent qu’il a été introduit par les pâtissiers de Catherine de Médicis. Mais c’était également un biscuit traditionnellement fabriqué dans les couvents au Moyen-Âge. Parmi les plus réputés, on cite ceux de Cormery ( en forme de nombril de moine si on en croit la légende … ) et ceux de Nancy qu’on appelle aussi gâteaux des sœurs macarons du nom des religieuses de la rue de la Hache qui contribuèrent à leur renommée après la Révolution.  » Claudine BRÉCOURT-VILLARS (Professeur de Lettres, écrivain, passionnée par l’histoire de la gastronomie au fil des siècles)

MACARONS.jpg
» J’ai des mémoires de macarons comme on a des souvenirs d’amour. J’ai longtemps rêvé de ces jolies constructions croustillantes colorées avec sobriété, douces au toucher, fondantes en issue, qui croquent en bouche comme des bonbons, s’évanouissent avec volupté sitôt croquées, laissant ainsi une impression suave. Les macarons ? De l’amour en sucre, du croquant, de la douceur, de l’amande.  »  Gilles PUDLOWSKI (Journaliste, écrivain, critique littéraire, critique sur la gastronomie )
« Manger un macaron, c’est faire un tout petit excès sans avoir le sentiment de commettre un péché de gourmandise. » – Chantal Thomass ( Créatrice de mode)

Depuis quelques années, le chef-pâtissier-confiseur français Pierre HERMÉ nous fait entrer dans le monde merveilleux et parfumé de ses délicieux macarons, illustré par  une belle scénographie fleurie ou fruitée  ( imaginée par lui même ) . Les saveurs sont expliquées avec beaucoup de poésie .

 » « J’ai abordé mon travail sur les associations de saveurs à la manière d’un parfumeur – La thématique des Jardins est apparue comme une évidence, tant les fleurs, les épices, les végétaux étaient présents dans mes créations « 

En voici quelques exemples :

HERMÉ Jardin du sultan.jpg
Macarons  » Jardin du Sultan  » – Pierre HERMÉ : «  en travaillant sur le goût du café avec Hippolyte Courty, j’ai eu l’envie d’associer le café à la fleur d’oranger. Cela m’a donné l’idée d’inclure un cœur d’orange confite dans la crème. « 
HERMÉ Jardin d'antan.jpg
Macarons  » Jardin d’Antan  » – Pierre HERMÉ   » En souvenir d’une odeur, peut-être celle d’une élégante ou adorable grand-mère, ce macaron réunit les saveurs anciennes de l’anis et de la violette. Une seule crème enserrée dans une coque moelleuse qui, à la première morsure, vous emporte ailleurs. Une seule saveur qui laisse libre à chacun de puiser dans son imaginaire pour y trouver sa  » Madeleine « . La violette est une image, associée à l’anis elle évoque le souvenir.« 
HERMÉ jardin oriental.jpg
Macarons  » Jardin Oriental  » – Pierre HERMÉ : «  Rose, fleur d’oranger et gingembre. Des notes au goût d’Orient réveillées avec délicatesse dans ce macaron à la robe rose. Exubérante, la crème à la rose s’acoquine avec la fleur d’oranger et dissimule de-ci, de-là, quelques morceaux de gingembre confit malicieux qui surviennent au hasard des bouchées pour mieux perdre les sens. « 
HERMÉ jardin parfumé.jpg
Macarons  » Jardin parfumé  » –  Pierre HERMÉ  » Plus qu’un mélange, une succession de goûts. Dissociés, la crème à la rose et le cœur de crème au jasmin finissent par s’unir dans une découverte progressive. Ni tout à fait le goût de la rose, ni tout à fait le goût du jasmin … Une évidence « 
HERMÉ macarons jardin du maquis.jpg
Macarons  » Jardin du maquis  » – Pierre HERMÉ  – «   Hommage à la complexité des saveurs du Miel du Maquis Corse. Lla grâce avec une ganache au chocolat étonnamment peu amère pour permettre à ce miel singulier d’exprimer toutes ses facettes. Un équilibre envoûtant et fragile, à l’image de la nature de l’île de Beauté.  »
HERMÉ macarons jardin japonais.jpg
Macarons  » Jardin Japonais  » – Pierre HERMÉ –   » Goût de la fleur du cerisier comme peignaient les maîtres du Quattrocento. En associant l’acidulé de la griotte à l’amertume d’un tandem zeste de citron et fève Tonka, il nous livre sa saveur de fleur idéale, plus intense et plus vraie que nature. « 

Tendances