Cette très belle pièce est extraite du recueil de Franz Schubert Le chant du cygne . Elle fut composée peu de temps avant sa mort en 1828. Le nom fut donné par son éditeur lors de la parution à titre posthume. Ce recueil se compose de quatorze lieder basés sur des textes de différents poètes ou écrivains allemands.
En les écoutant, on passe de la joie à la mélancolie, d’un côté sombre à la lumière, de la sérénité à un esprit tourmenté, mais quels qu’ils soient, c’est absolument merveilleux.
Celui-ci, passionné, est plein de profondeur, de tendresse et nostalgie. C’est le chant d’un amoureux à sa bien aimée. Le texte est de Ludwig Rellstab (Poète, critique musical et écrivain allemand ) :
« Mes chansons implorent doucement
Toute la nuit jusqu’à toi
Dans les bosquets tranquilles
Bien-aimée, viens à moi !
Des cimes d’arbres de minces murmures se précipitent
Au clair de lune ;
Hostile au traître
N’aie pas peur.
Entendez-vous les rossignols ?
Oh! ils vous implorent,
Aux sons des douces lamentations,
Qui supplient pour moi.
Ils savent ce qu’est l’ardeur,
Connaissent le mal d’amour,
Et de leur timbre argentin
Touchent chaque tendre cœur.
Laisse ton cœur battre aussi,
bien-aimée, écoute-moi !
J’attends de te rencontrer
Viens, rends moi heureux ! «







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