» Il pleut, quand tu es là,
de la plus douce pluie
Sur l’arbre sur la fleur
Il pleut sur ce qui meurt et ne meurt pas
II pleut sur toute absence et même
sur cette plaie légère
qu’on appelle présence
Il pleut sur nos dimanches
Sur les feuillages nus
Il pleut sur ce qui fut
la cendre et le courage
Sur le vin sur l’aurore
sur tout ce qu’on partage
Tu es la douce pluie
Et je suis le rivage  » Georges HALDAS (Poète, traducteur, écrivain suisse – Extrait de son recueil Poésies complètes)

Georges HALDAS 1917/2010 –  » Ce qui est le plus important pour moi, c’est vivre pour écrire la beauté des choses au même titre que la souffrance humaine. Je ne sais rien faire d’autre que de dire ce que je ressens. Ma conception de l’écriture touche aux assises de l’être. Elle est nécessité de dire la vie dans son horreur et ses merveilles …  » G.H.

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