»Dans le pétrin, la France y est bien jusqu’au cou ;
Mieux vaut le pain debout que le steak à genoux ?
Jamais du pain perdu, on ne retrouve trace .
Mais plutôt des faluches, épeautres et fougasses.
Fantasmer sur le pain ne mange pas de pain :
Bien du pain sur la planche attend le citoyen !
Qui jamais ne pétrit, bon pain ne mange guère.
Mendions le pain sur terre et pas l’eau en enfer.
Une bouchée de pain suffit pour une miche ;
Jamais d’une baguette il ne faut être chiche.
Pain en paix vaut bien mieux que des gâteaux en guerre ?
C’est toujours pain bénit que calme sur la terre !
Pain tranché, on le dit, n’aura jamais de maître :
Son interprétation peut se révéler… traître,
Car contre le couteau le pain n’a pas raison !
Voilà qui peut mener à de rudes actions.
Le pain reste sacré qu’il soit bis ou pain blanc.
Pain jeté en riant, se ramasse en pleurant.
Dansons la capucine, y’a pas de pain chez nous !
Si la contine est gaie, elle sonne aigre-doux.
Ôter pain de la bouche est toujours privation.
On cherche un gagne-pain plutôt que des chansons.
A trop manquer de pain, du bon pain quotidien,
C’est du pain éternel dont on n’aura plus faim… » Jacques GRIEU (Poète français)







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