Gaetano DONIZETTI 1797/1848 Portrait de Giuseppe RILLOSI « Ma devise : Vite ! C’est peut-être regrettable mais ce que j’ai vraiment fait de bon a toujours été fait vite. Le plus souvent, le reproche d’une éventuelle négligence concernera ce qui m’a demandé le plus de temps. Quand un sujet me plait, c’est plus fort que moi, il m’inspire, mon cœur parle, ma tête vole et ma main écrit.  » G.D.
(Vidéo :  » Il dolce Suono  » – Inva MULA

Cette merveilleuse aria fait partie de l’acte III de l’opéra Lucia di Lammermoor écrit en six semaines à peine, en 1835, par Gaetano Donizetti. Le livret signe la rencontre importante et capitale entre le compositeur et le librettiste Salvatore Cammarano, qui n’était probablement pas aussi lettré ou stylé que n’avait pu l’être Felice Romani (avec lequel Donizetti avait travaillé) mais un homme de théâtre réputé pour connaitre parfaitement le monde lyrique. Le livret de Lucia est considéré comme l’un des meilleurs.

A la demande de Donizetti, Cammarano va s’inspirer de la Fiancée de Lammermoor de Sir Walter Scott(1819) et d’une tragédie tirée du roman de Victor Ducange, préalablement mise en musique plusieurs fois. Une histoire basée, à l’origine, sur un fait divers authentique qui s’était déroulé en Ecosse au XVIIe siècle.

Lucia est vraiment le chef-d’œuvre romantique et tragique de Donizetti. Les arias sont absolument bouleversantes, les duos superbes, les ensembles magnifiques. Il y a du drame, de l’énergie, de l’émotion, une grande richesse orchestrale, de la virtuosité vocale. Cet opéra fera de Donizetti le compositeur le plus joué de son temps, et obtiendra un immense succès le soir de la première au San Carlo de Naples.

Il sera traduit en français en 1839 par Alphonse Royer et Gustave Raez. De nos jours encore, il est très apprécié.

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