« L’heureux mariage qui unit le thé et la céramique, et qui a subsisté jusqu’à nos jours, est antérieur au « Classique du thé » de Lu Yü qui avait inauguré l’époque à partir de laquelle l’histoire du thé nous a été rapporté. Ce couple magnifique a été pratiquement inséparable depuis trois cents ans et plus ! La taille de la théière dépend de trois facteurs : premièrement de la préférence que l’on a pour un thé fort ou faible ; deuxièmement du nombre des participants, et troisièmement de la quantité de feuilles déposées dans la théière. Pour tirer de l’art du thé la plus totale satisfaction, il faut avoir un état d’esprit spécial, identique à ce que les Bouddhistes appellent l’éveil. On y parvient lorsque l’on est attentif aux sollicitations des six sens : entendre, sentir, goûter, voir, toucher et être conscient. Une fois que cela est devenu habituel, il n’est plus nécessaire d’y penser….» John BLOFELD (Écrivain britannique – Extrait de son livre Thé et Tao/L’art chinois du thé)







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