» Dieu comme l’air est doux au toucher
Comme la lumière est bonne à voir
Et comme elle m’enveloppe
Tendrement, impitoyablement la nuit.
Non, non n’étanchez jamais la soif
de porter l’obscur vers plus de lumière
d’y voir, d’y toucher d’y entendre mieux,
laissez-moi ouverte à jamais la porte
où respirent ensemble dedans et dehors .
Et qu’y a-t-il de plus clair pour l’esprit
que de s’ouvrir sur l’inimaginable ?
Que tout ce que j’ignore et le peu que je comprends
soient un et innombrable.
Que sans tous ces corps et herbes bougés
par la même montée de sèves
de vents de lueurs dans l’œil, dans la main
je n’aurais jamais rien pensé, ni senti le jasmin dans la nuit. » Lorand GASPAR (Poète, médecin, historien, traducteur français d’origine hongroise. Extrait de son recueil Patmos et autres poèmes)

Ce qui me guérit, je pense, peu à peu, de ces moments de mélancolie ne peut être que la compréhension grâce à l’accès à ces structures de mon cerveau antérieur (qui reçoivent toutes les informations captées par mes sens et élaborées dans diverses aires corticales), c’est que la seule certitude qu’une intelligence humaine finie puisse avoir c’est que toute certitude est vaine.« L.G.






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