» La bonne littérature, en même temps qu’elle apaise momentanément l’insatisfaction humaine, l’accroît et, en développant une sensibilité critique non conformiste à la vie, rend les êtres plus aptes au meilleur. J’ai cru que la littérature devait essayer de toucher une grande masse de lecteurs sans renoncer pour autant à la rigueur ou à la recherche de nouvelles techniques et de nouveaux langages, mais je ne crois pas que la littérature se réduise à un cénacle de privilégiés ne se comprenant qu’entre eux et se sentant supérieurs au lecteur lambda. Si la littérature doit mourir, que les écrivains, pour leur part, ne la tuent pas. Elle reste une des meilleures garanties pour espérer une sorte de progrès dans nos sociétés hyper-techniques. La chance de la littérature, c’est d’être associée aux destinés de la liberté dans le monde, elle reste une forme fondamentale de contestation et de critique de l’existence.  » Mario VARGAS LLOSA (Écrivain, dramaturge, essayiste péruvien naturalisé espagnol / Prix Nobel de littérature en 2010)

Mario VARGAS LLOSA 1936/13.4.2025 « Pour donner libre cours à sa fantaisie, à son imagination, l’écrivain doit ouvrir les portes à tout ce qui est sourd en lui, y compris ses démons »)

Laisser un commentaire

Tendances