
Ce très beau Concerto fait partie des douze composés par Arcangelo Corelli en 1690 et qui furent publiés, à titre posthume, en 1714. Huit sont dits d’église et quatre dits de Chambre. Ils sont dédiés au prince électeur Johann Wilhelm de Neubourg-Wittelsbac, probablement à la demande de son principal mécène à savoir le cardinal Pietro Ottoboni.
Corelli, dit Le Bolognese est né en 1653 à Fusignano en Italie. Il a commencé très jeune une carrière de violoniste virtuose, étudiant la musique au Conservatoire de Bologne. Toutefois, sa carrière se fera en quasi totalité à Rome. C’est là qu’il décède en 1713.
Contrairement à beaucoup d’autres compositeurs de son époque, il n’a jamais écrit pour la voix opératique. Par contre, il a énormément œuvré dans la technique du violon pour lequel, d’ailleurs, il a fondé une école, très appréciée, d’où sont issus de grands virtuoses. Il a été également chef d’orchestre, ainsi qu’un merveilleux compositeur fortement admiré, notamment par Bach.
Contrairement à ce que l’on peut penser, il ne fut par l’inventeur du Concerto. La paternité en revient à Alessandro Stradella. Toutefois, on peut, sans nul doute, affirmer qu’il a largement contribué à son développement et lui a rendu toutes ses lettres de noblesse.
Ses partitions dégagent une grande aisance d’écriture. Elles sont très novatrices, expressives, précises, subtiles, d’une grande richesse dans la mélodie.
Celui-ci se déroule en différents mouvements alternant le dynamique, le solennel, la puissance, l’intensité, l’enchanteur, le dramatique et le céleste aussi.





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