On a longtemps pensé que cette partition fut écrite par Joseph Haydn, puis par le père de Mozart, Léopold :  une affirmation qui aurait pu se révéler exacte, en ce qui le concernait ,  compte tenu qu’il avait déjà écrit des musiques qui étaient assez ressemblantes à celle-ci comme La promenade en traîneau ou la Symphonie de la chasse )   jusqu’au jour où un manuscrit fut découvert à l’Abbaye de Stift qui confirma qu’elle avait été composée par : Edmund Angerer, moine bénédictin, chef de chœur et professeur de musique.

Autant le dire, cette affirmation n’a pas été appréciée par certains musicologues pour deux raisons : il semblerait que la partition retrouvée n’était pas un original mais une copie, et d’autres affirment que ce serait plutôt Edmund qui aurait recopié des mouvements d’une pièce de Léopold. Des doutes et des analyses qui n’ont pas changé la paternité attribuée depuis à Angerer.

C’est une page tout à fait charmante,  bucolique, surprenante donnant véritablement l’impression que l’on se trouve dans un magasin de jouets très bruyant avec des automates, des grelots et crécelles en action.

(Vidéo : L’Ensemble AMSTERDAM BAROQUE ORCHESTRA sous la direction de Ton KOOPMAN)

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