» Ouvrir un livre, c’est se retrouver au-dehors de soi, du monde qui nous entoure, en même temps qu’au plus près des êtres et de ses propres secrets, par le prodige de cet autre monde inventé, ou sauvé du temps … » Un livre nous appartient quand on a la certitude, en le lisant, d’écrire la moitié qui manque ou , plus justement, quand il vient, non pas combler, mais construire cette part en nous qui toujours reste manquante : rêve, ombre, désir. Un livre nous est destiné quand il nous apprend à écrire notre nom. On sait qu’un livre est pour nous quand on se lève la nuit pour savoir ce qu’il a à dire quand il rêve. » Dominique FORTIER (Romancière et traductrice québécoise – Extraits de ses livres » Les ombres blanches » (Ier extrait) & » La part de l’océan » (2e extrait)






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