« A l’aube qui s’étire,
La campagne se couvre
D’une fine couche de givre blanc,
Comme si les étoiles de la nuit
S’étaient déposées sur le sol.
Au petit jour tard levé,
Des écharpes de brume
S’accrochent aux eaux du fleuve,
Comme un voile de mystère
Flottant entre les rives dépouillées.
Dans la lumière laiteuse du ciel
Eclairé d’un pâle soleil,
Des bancs de nuages gris
Défilent et s’effilochent
Au-dessus du paysage engourdi.
Les arbres déjà dénudés
Offrent leurs dernières feuilles
Roussies par l’automne
Au vent froid de l’hiver
Qui les emporte au loin.
Matin de givre
Un jour de décembre,
L’hiver s’installe. »
Un poème signé MATRIOCHKA (Poétesse française, qui habite la région lyonnaise, en France, et dont je retiens la très belle devise : » si la poésie n’est pas partagée, elle se meurt … »







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