» Il est noir, l’escalier,
l’escalier qui monte au grenier,
au grenier où le plancher craque.
C’est une endroit que l’on aime beaucoup.
La nuit s’y attarde : on y trouve tout :
vieux livres, souvenirs, chapeaux à claque,
et des rats sortant de leurs trous.
On a peur ; il fait noir, le plancher craque.
C’est bon d’être là, sous les tuiles,
seul et tranquille,
pour avoir peur et penser.
La lucarne est garnie de vitres, bien terne avec des toiles d’arraignées.
On l’ouvre sur la campagne moderne,
Quand on ne veut plus vivre avec le passé. » Carlos LARRONDE (Écrivain, poète, critique littéraire français)







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