» Dans un bon roman policier rien n’est perdu, il n’y a pas de phrase ni de mot qui ne soient pas significatifs. Et même s’ils ne le sont pas en fait, ils le sont potentiellement, ce qui revient à la même chose. Le monde du livre s’anime et foisonne de possibilités, de secrets et de contradictions. Comme toute chose vue ou dite, même la plus petite, la plus banale, peut influer sur le dénouement de l’histoire, rien ne doit être négligé. Tout devient essentiel ; le centre du livre se déplace avec chaque événement qui le pousse en avant. Le centre en est donc partout et on ne peut en dessiner la circonférence avant. » Paul AUSTER (Écrivain américain / Extrait de son livre Trilogie new-yorkaise)






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