» L’impressionnisme américain, qui est la prolongation du mouvement lancé par Monet, Renoir, Degas et Manet, tient tout à un galériste parisien. En 1883 et 1886, Paul Durand-Ruel organise aux Etats-Unis des expositions qui révèlent aux Américains cette tendance picturale, mais aussi leurs propres peintres impressionnistes formés en Europe. Ces artistes d’avant-garde n’imitent pas ce qui se fait en Europe, mais créent une dynamique particulière et partagent avec les Européens l’amour des jardins et de la nature.
Les expositions de Durand-Ruel coïncident avec le regain d’intérêt pour l’art des jardins à la fin du XIXe siècle. Les Américains ne les voient plus juste comme des terrains où poussent des fruits et des légumes, avec en prime quelques espèces médicinales, mais comme des espaces voués à la beauté, au repos et au plaisir. L’engouement pour le jardinage, à l’époque, s’inscrit à de nombreux égards dans une réaction comme l’industrialisation, inspirée par les Arts and Crafts anglais et nourrie en particulier par les dessins de William Morris, les livres du botaniste William Robinson et les plantations pittoresques de Gertrude Jekyll qui a créé le jardin de Glebe House Museum à Woodbury dans le Connecticut. Aux Etats-Unis, les classes moyennes émergentes font fort bon accueil à cette vogue et le jardinage fait désormais partie des loisirs. « Jackie BENNETT ((Auteure anglaise ayant fait des jardins sa spécialité )













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