
C’est un voyage en Italie en 1841, et plus précisément à Naples, qui va inspirer le brillant chorégraphe Auguste Bournonville pour son merveilleux ballet Napoli ( ou le pêcheur et son épouse) , créé en 1842 au Théâtre royale de Copenhague. Les musiques sont un très judicieux pot-pourri de pages écrites par des compositeurs danois célèbres, auxquelles il a associé es airs populaires du folklore italien.
Napoli est un petit trésor chorégraphique tout à fait révélateur de ce que fut ( et qui est toujours préservé de nos jours) l’esprit et le style de la fameuse méthode Bournonville, enseignée dans de nombreux pays autre en dehors du Danemark.
La particularité de sa danse c’est l’élégance, la grâce, la légèreté, la virtuosité, l’importance qu’il a tenu à donner à chaque mouvement, à chaque pas, mais aussi l’esprit français qu’il a voulu maintenir dans son pays, lui qui avait beaucoup appris à Paris avec Auguste Vestris et Pierre Gardel lorsqu’il était venu danser en France.
Une histoire d’amour avec Giacomo et Peppo tous deux amoureux et désirant épouser la jolie Teresina qui elle n’a de cœur que pour le pêcheur Gennaro. Ce dernier lui demandera sa main et l’invitera à venir se promener dans sa barque. Une violente tempête les surprendra. Gennaro arrive à se sauver, mais la jeune fille sera emportée par les flots et se retrouvera dans la grotte bleue de l’île de Capri où elle rencontrera Golfo, l’esprit de la mer qui vit là avec ses naïades. Gennarro la cherchera longtemps et finira par la retrouver avec l’aide de la vierge. Ils finiront par se marier.
Son ballet est très attachant, captivant, complexe, virtuose, plein de fraîcheur, de naturel, de charme, de vitalité, riche en couleurs. La pantomime est très présente.





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