» Je n’avais pas envie de passer des heures à travailler devant un miroir ou devant un piano. Moi j’avais envie de diriger, j’aimais tous les répertoires et l’opéra. J’ai monté des ouvrages lyriques et ce fut la vraie révélation. Je me suis dit » je suis à ma place » : c’est la vocation ! On a envie de réaliser ses intension, ses pulsions. Avec les années on devient plus économe et plus fidèle aux textes. Et puis on apprend beaucoup quand on passe devant des orchestres différents : certains vous aiment, d’autres vous détestent, d’autres encore sont prestigieux et l’on considère que c’est un honneur incroyable de passer devant eux. Mais c’est aussi un tel moment de pression qu’on ne réalise le bonheur qu’une fois que le concert est fini, donc on apprend à relativiser. Je suis expressif, je sais ce que je veux, dont en général le public et les orchestres aiment ça. Après, je prends des risques. Quelquefois je frôle la catastrophe, mais j’ai toujours ma bonne fée, une ou des personnes qui m’entourent et me permettent d’évoluer. » Marc MINKOWSKI ( Musicien et chef d’orchestre français)






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