Muzio CLEMENTI 1752/1832  » Clementi représente la Sonate en son nom propre du début à la fin. Il joua et suivit l’exemple des Sonates pour clavecin de Scarlatti dans sa jeunesse. Il connaissait celles de Haydn et de Mozart à l’âge adulte. Il n’ignorait pas celles de Beethoven à un âge plus avancé. Cependant, il préserva sa physionomie artistique, la physionomie non pas d’un homme de génie, mais d’un homme aux talents les plus rares, du début jusqu’à la fin. » Edward DANNREUTHER (Pianiste et musicologue allemand.)
(Vidéo : Vladimir HOROWITZ au piano / Sonate OP.26 N°2 Piuttosto allegro )

Clémenti fut un pianiste virtuose de talent, claveciniste, gambiste, enfant prodige organiste dès l’âge de 9 ans, un professeur fort apprécié et un merveilleux compositeur, prolifique, talentueux et inventif. Il a débuté en Italie (Rome) mais fera carrière en Angleterre. Ce pays va vraiment reconnaitre son talent, lui réservera des obsèques nationales et il sera enterré à Westminster Abbey.

Souvent mésestimé, mais loué de nos jours. Les musicologues sont unanimes pour dire qu’il peut être considéré comme l’initiateur du traitement du piano-forte, un précurseur de la technique du piano. Cela lui vaudra d’être surnommé Le père du piano, qu’il comprenait et servait joyeusement.

Il a, en effet, débuté au clavecin, puis s’est tourné vers le piano-forte – Si Mozart ne fut absolument pas bienveillant à son égard, voire même jaloux, Beethoven l’appréciait énormément et le classait au-dessus de Mozart en matière de Sonates. Brahms l’admirera beaucoup également.

Clémenti a composé un nombre incroyable de Sonates. Elles sont souvent difficiles d’interprétation, virtuoses, aériennes, brillantes, poignantes, exigeantes.

(Vidéo : Maria TIPO au piano – Sonate N° 3 Op.40)
(Vidéo : Vladimir HOROWITZ au piano – Sonate Op.25 N°5)

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